Bienvenue sur le site de Montilliez,
commune issue de la fusion, au 1er juillet 2011,
des villages de Dommartin, Naz, Poliez-le-Grand et Sugnens.

Nichée dans les contreforts du Gros-de-Vaud en direction des collines du Jorat,
Montilliez est située au centre du canton entre Lausanne et Yverdon, dans les environs d’Echallens.

HISTORIQUE DES VILLAGES

Commune de Montilliez

Ecartelé d’argent et de gueules, à un épi de l’un à l’autre. Concrètement, le blason est divisé en quatre parties, deux colorées en rouge et deux colorées en blanc, reprenant les couleurs des armoiries des quatre villages ; l’élément inséré au centre est un épi de blé.

C’est dès 2005 que les quatre villages, avec la collaboration du Préfet et de l’Association de la Région du Gros-de-Vaud, ont organisé plusieurs séances d’informations sur le thème des fusions de communes.

Ces réunions ont permis aux municipalités de constater qu’elles partageaient les mêmes préoccupations :

  • améliorer la gestion des ressources humaines, financières, administratives et techniques,
  • obtenir une taille suffisante pour maintenir et développer des prestations de qualité envers la population.

Fin 2006, les quatre municipalités ont décidé de proposer à leurs conseils généraux respectifs l’étude de l’opportunité d’une fusion à quatre. En mai et juin 2007, les exécutifs ont accepté à une très large majorité le préavis municipal concernant l’étude d’un projet de fusion entre les communes de Dommartin, Naz, Poliez-le-Grand et Sugnens.

Cinq groupes de travail intercommunaux ont alors été créés pour mener un important travail de recherches, d’inventaires et de propositions. Ces groupes représentaient une quarantaine de personnes issues de la population et des exécutifs et se sont chargés de l’étude de :

  • GT 1 : finances et budget
  • GT 2 : règlements, tarifs et taxes
  • GT 3 : bâtiments, forêts, domaines, chemins, routes
  • GT 4 : administration, autorités, nom, armoiries, archives, social, écoles, culture
  • GT 5 : services techniques (eau, épuration, voirie, déchetterie, électricité, gaz)

Le 23 novembre 2009, les législatifs des communes de Dommartin, Naz, Poliez-le-Grand et Sugnens ont adopté la convention de fusion, et la population s’est prononcée le 7 mars 2010 favorablement, donnant ainsi naissance à la nouvelle commune de Montilliez dès le 1er juillet 2011.

La réunion des quatre villages, dans une unique entité politique et administrative, donne à la nouvelle commune une meilleure vision de son développement futur, la possibilité d’instaurer une véritable gestion de projets et une plus forte représentativité au sein de la région et de ses organes, ainsi que vis-à-vis de l’extérieur et du Canton.

En 2011, la Municipalité de la nouvelle commune s’engage à étudier en priorité la réalisation de projets déjà envisagés dans les anciennes communes au moment de la fusion.

Le personnel communal en fonction dans les quatre villages est transféré à la nouvelle commune avec réorganisation du personnel.

L’analyse financière effectuée par le groupe de travail a mis en exergue le fait que nos quatre villages sont confrontés aux mêmes préoccupations, à savoir le manque de ressources nécessaires au financement de leurs investissements.

Malgré les incertitudes qui prévalent dans toute prévision budgétaire, l’autonomie financière des petites communes n’est plus garantie. A défaut d’apporter un remède miracle à cette situation, une fusion de nos quatre communes permet d’appréhender le futur dans les meilleures conditions.

Le territoire de la nouvelle commune a une superficie de 1194 ha. Son point le plus bas est à 640 m et le plus haut à 880 m. Une grande partie de ce territoire est constitué de champs, de pâturages et de surfaces boisées.

Le nom retenu pour la nouvelle commune est Montilliez (nom du lieu-dit situé au centre des quatre villages). Il est issu des réflexions du groupe de travail qui s’est penché sur le nom et les armoiries de la nouvelle commune. Il paraissait à priori difficile de donner à la nouvelle commune le nom de l’un des quatre villages, sans que cela ne provoque des désaccords. Montilliez a été proposé par le groupe de travail et accepté par le comité de pilotage et les municipalités. Sa légitimité a été vérifiée par la commission cantonale de nomenclature, qui a donné son approbation.

Les bourgeois des villages de Dommartin, Naz, Poliez-le-Grand et Sugnens deviennent bourgeois de la nouvelle commune de Montilliez.

Le nom des quatre villages est conservé et indiqué à l’entrée de chaque localité. Le numéro postal des localités est également maintenu. La vie quotidienne des habitants n’est pas modifiée. La commune n’est en fait qu’une entité administrative. Le caractère propre des villages ne change pas, il garde son nom, ses particularités, son ambiance et ses sociétés.

Le siège administratif se situe à Poliez-le-Grand, de même que le bureau de vote. Cependant, une boîte aux lettres subsiste dans chaque village, à l’endroit des anciennes administrations, pour recueillir les enveloppes de vote contenant les bulletins des votations et élections.

Pour la première législature (01.07.2011 – 30.06.2016), les communes qui fusionnaient constituaient chacune un arrondissement électoral pour l’élection de la Municipalité et du Conseil communal. L’exécutif est composé de 5 membres : 1 pour Dommartin, 1 pour Naz, 2 pour Poliez-le-Grand et 1 pour Sugnens. Le contact de proximité avec les élus est ainsi maintenu. Pour le législatif, c’est un Conseil communal de 40 membres qui est élu. Le nombre de sièges est proportionnel aux nombres d’habitants par village. Dès 2016, il n’y a plus qu’un seul arrondissement électoral. Force est de constater que la représentativité de chaque village subsiste toujours à l’heure actuelle, tant à l’exécutif qu’au législatif.

Village de Dommartin

Dommartin fut jadis un bourg fortifié, ce qui explique pourquoi ce village a adopté en souvenir du passé, un écusson traversé horizontalement en son milieu par un mur d’argent (blanc) crénelé, du centre duquel s’élève une tour aussi crénelée. Le fond de l’écu est rouge. Ces couleurs, rouge et blanc, sont celles du chapitre de Lausanne qui jadis fortifia Dommartin.

Le nom de Dommartin est formé de dominu (seigneur) suivi de Martin, certainement le nom d’un officier de l’armée romaine, converti, puis évêque de Tours en 371. Il était le patron de l’Eglise de Dommartin, comme souvent pour d’autres lieux de culte édifiés sur l’emplacement d’autels druidiques près d’un chêne.

Les premiers écrits sur Domno Martino villa datent de la vingtième année du règne du roi Rodolphe Ier (l’an 908) lorsque le vénérable Boson, évêque de Lausanne, se présenta devant le roi Rodolphe Ier pour revendiquer la propriété des forêts dépendantes de Dommartin, situées en dehors des terres de Lausanne, pour y engraisser des porcs, et se servir de cette forêt pour construire des églises et bâtir des maisons sans avoir à verser de droit au roi.

Mais ne pouvant établir les droits de son église que par des témoins, l’évêque demanda le jugement de Dieu (prévu par la loi), ce qui lui fut accordé.

Les gens de l’évêché vinrent avec Emicon, veneur du roi, au château de Dommartin dans le Jorat, où après une procession, Arulfe, serf de l’Eglise, dut tenir un fer rougi par la chaleur dans sa main qui fut ensuite enveloppée et cachetée. Les hauts-forestiers (munis d’un pouvoir judicaire) gardèrent Arulfe avec eux et parcoururent la forêt avec lui durant trois jours. Au bout du troisième jour, ils décachetèrent la main d’Arulfe devant 12 témoins et la trouvèrent saine et sans brûlure, ce qui attestait que Dieu était intervenu dans cette affaire en faveur de l’évêque. La main non guérie aurait attesté le contraire.

Ainsi Saturnin, prêtre et chancelier, rédigea en présence des témoins et au nom de Dieu, ce jugement de Dieu qu’il a daté du lundi 18 juillet, la vingtième année du règne du seigneur roi Rodolphe (908).

C’est ainsi que la forêt de Dommartin, nommée le Jorat de l’évêque, passa du domaine royal rodolphien à l’église de Lausanne.

Dès le XIIème siècle, Dommartin forma une paroisse (église dédiée à saint Martin), dont le patronat appartient au chapitre cathédral de Lausanne.

Entre 1180 et 1190, celui-ci y construisit une ville forte sous l’égide du chanoine Bandino de Pise, juriste de l’entourage de l’évêque Roger de Vico Pisano.

Remarquablement organisée et pourvue du droit de Lausanne, la ville haute ou castrum comptait : une tour en bois, la maison du chapitre, le four et les maisons de plusieurs notables. En tout 33 maisons. La ville basse, édifiée autour de l’église en contient 57. La ville entière comptait une petite centaine de maisons lorsqu’elle fut détruite par un incendie en 1235. La tour et les enceintes seront reconstruites en pierre entre 1235 et 1240. La ville fut dès lors en déclin. Une quarantaine de maisons subsiste en 1317,  et une dizaine en 1448.

Au milieu du XVIème siècle, l’église et beaucoup de maisons furent incendiées. Le château et le bourg inférieur furent abandonnés et de nouvelles maisons construites à une certaine distance, à l’emplacement du village actuel.

La cure actuelle de Dommartin est un édifice dont les fondations datent probablement de 1543, reconstruite à la place d’un ancien bâtiment pour leurs Excellences de Berne.

La tour du château subsista néanmoins ; elle fut employée comme prison au début du XVIIIème siècle. En 1798, la population obtient l’autorisation d’y prendre les matériaux pour des constructions ; ainsi disparut à jamais le dernier vestige de l’important centre que fut Dommartin durant tout le Moyen-Âge. Il n’en reste à ce jour que des ruines.

                

Dommartin fut jusqu’en 1536 le centre d’une vaste châtellenie capitulaire, entièrement indépendante de l’évêque de Lausanne puis de 1536 à 1798, d’une châtellenie bernoise (mandement de Dommartin dans le baillage de Lausanne).

Elle comprenait Sugnens, Naz, Peyres-Possens, Montaubion-Chardonney et Villars-Tiercelin.

De nombreux procès de sorcellerie se déroulèrent dans la châtellenie aux XVe et XVIe siècles.

 

 

 

 

 

Village de Naz

Il y avait, à l’époque trois tuileries, dont les produits étaient très appréciés et qui procurèrent longtemps du travail à la population.

Pour rappeler l’existence de ces trois tuileries, les autorités décidèrent, en 1929, d’orner leurs armoiries de trois tuiles.

Naz fit partie, avant la Réformation, du domaine et mandement de Dommartin qui dépendait du Chapitre de Lausanne. A l’époque bernoise, Naz était compris dans la Châtellenie de Dommartin. Le mandement de ce dernier constitue alors une des plus importantes Châtellenie du baillage de Lausanne. Le 25 juillet 1213, le chapitre de Lausanne établit une charte, laquelle mentionne la séparation de ses biens sis à Naz.

Le village fait partie maintenant de la paroisse de la Haute Menthue.

Naz est un nom commun franco provençal « nasu » qui veut dire nez. Dans le nom des lieux, le nez évoque un promontoire, ce qui correspond parfaitement à la situation de Naz qui est situé sur un replat dominant le vallon de la Menthue.

Le 25 août 1727 est vendu à la commune de Naz un petit morcel de terre pour le capital de 30 florins outre les vins vers le grenier afin d’y bâtir un four et un pressoir. Le premier four date de 1789.

Un second four a dû être construit, au vu de cette convention signée le 6 septembre 1900 avec un maître maçon qui prévoyait la fabrication d’un four en bonne molasse pour le prix de 230.- francs, rendu fini pour le 25 novembre 1900.

Enfin sa dernière restauration en 1997.

Quant au pressoir, celui-ci se trouve à l’arrière du bâtiment du four et à côté du vieux grenier.

Village de Poliez-le-Grand

De gueules à trois bandes ondées d’argent.

La commune a adopté en 1929 ces armoiries, dont les trois bandes ondées symbolisent les trois cours d’eau de l’endroit : le Talent, le Coruz et le Botterel.

Le Talent et le Coruz limitent en partie le territoire du côté d’Echallens pour ce qui est du premier et de Dommartin pour l’autre. Le Botterel quant à lui, traverse le territoire pour aller se jeter plus loin dans la Menthue.

Il est probable qu’à l’origine les deux Poliez (Le Grand et Pittet) ne formaient qu’un seul territoire connu sous le nom de Polliacum et renfermant deux domaines d’inégale étendues.

Ce qui fait supposer une origine romaine, ce sont les nombreux vestiges de l’époque gallo-romaine découverts sur le territoire de Poliez-Pittet.

Appelé au XIIe siècle Poulye lez grand puis Pully-le-Grand, ce n’est qu’en 1708 que le nom actuel de Poliez-le-Grand fut acquis.

Au XIIe siècle, le village avait déjà une certaine importance puisqu’il possédait une église paroissiale relevant de l’abbaye de Montbenoît. Le territoire partagé au Moyen Age entre plusieurs seigneurs, fut incorporé au baillage d’Orbe-Echallens après la guerre de Bourgogne.

Dès 1531, Poliez-le-Grand subit les secousses de la Réforme et se trouve tiraillé entre Berne et Fribourg. Le culte catholique fut aboli à Poliez-le-Grand le 12 août 1619. Depuis quelques décennies, les deux communautés religieuses vivent en bonne harmonie. Les protestants font partie de la paroisse protestante de la Haute-Menthue et les catholiques de la paroisse catholique de Bottens.

Village de Sugnens

Ces armoiries symbolisent le travail des champs et les couleurs sont celles de l’Evêché de Lausanne.

On trouve en 1177 et 1182 les noms de Sugniens, Suniens et Sunens.

Au XIIIe siècle, dérivé par le suffixe -ing du nom d’homme germanique, le gothique et burgonde Sunia, Sunnia.

Mentionné pour la première fois dans une bulle du pape Alexandre III, Sugnens fut jusqu’en 1536 une propriété du chapitre cathédral de Lausanne (châtellenie de Dommartin).

Sous le régime bernois (1537-1798), le village fit partie du baillage de Lausanne (mandement de Dommartin).

L’abbaye de Montheron y possédait aussi quelques droits surtout sur le fief qu’y tenait Jean de Gyes, qu’elle céda au chapitre en 1212.

Paroissiale en 1228, l’église transformée en 1686 *, 1791 et 1816, restaurée en 1941 devint une filiale de Dommartin à la Réforme.

* Le 11 mai 1686, la flèche de l’église fût terminée. Le pasteur Fevot fit placer dans le pommeau, une petite pièce de vers.

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